KAREN CHERYL
« LE MARIAGE, UN BÉBÉ ? J'Y PENSE...
POUR PLUS TARD »
« Tout s'est pas­sé en quel­ques mi­nu­tes, au mois de juil­let. Sa­bine Mi­gnot (di­rec­trice des pro­grammes " jeux et di­ver­tis­se­ments " de France 3) me télé­phone et me pro­pose d'ani­mer, à 20 heu­res, un jeu télé­vi­sé ré­vo­lu­tion­naire, ra­conte Ka­ren Che­ryl. En me pré­ci­sant qu'elle ne vou­lait sur­tout pas d'une pré­sen­ta­trice " clas­si­que ". » Ka­ren, qui n'a pas mon­tré le bout de son nez dans la lu­carne de­puis six ans (épo­que où elle ani­mait " Vi­ta­mine " sur TF1), saute sur l'oc­ca­sion. " Dans ce pa­ri, tout m'a plu. D'abord, pré­sen­ter une émis­sion où les télé­spec­ta­teurs de tous âges peu­vent inter­ve­nir en di­rect de­puis leur ca­na­pé. On re­çoit pour " Hu­go dé­lire " une moyenne de 20 000 ap­pels cha­que soir, il a fal­lu ins­tal­ler 170 li­gnes de télé­phone. En­suite, faire de la té­lé à 20 heu­res en face de la " grand-messe du soir  " , c'est ter­ri­ble­ment ex­ci­tant. Etre en concur­rence avec PPDA et les au­tres ne peut que me sti­mu­ler.  » À 34 ans, Ka­ren conti­nue de fon­cer en s'amu­sant.
Une comédie musicale
pour la mi-décembre
« Quand j'étais gosse, je rê­vais de chan­ter, de jouer la co­mé­die. Tout ce­la, j'ai pu le faire. Alors, au­jourd'hui, le suis com­blée, parce que j'ai une vé­ri­ta­ble pas­sion pour la té­lé, souligne-t-elle... C'est un ou­til ma­gi­que, qui cor­res­pond à ma na­ture, to­ni­que et spon­ta­née. » De plus, Ka­ren ne peut ca­cher son bon­heur de femme amou­reuse : « Je suis par­tie deux mois avec " lui  " en va­can­ces. Vous n'en sau­rez pas da­van­tage ! » Du ma­riage dans l'air ? « Non, pas pour le mo­ment, avoue Ka­ren. Je me dé­ci­de­rai un jour. Comme je me dé­ci­de­rai à avoir l'en­fant dont je rêve. Il au­ra prio­ri­té sur tout le reste. »
De fait, Ka­ren n'au­rait pas, ac­tuel­le­ment, une mi­nute à lui of­frir. La té­lé et la pré­pa­ra­tion d'une co­mé­die mu­si­cale, pour la mi-décembre à Pa­ris, mo­bi­li­sent toute son éner­gie. « Je suis la nar­ra­trice d'une his­toire écrite par Mi­chel Tour­nier et chan­tée par Fa­bienne Thi­beault. Quand je vous dis que je vis à cent à l'heure, que j'aime ça et que j'au­rais du mal à m'en pas­ser, ce n'est pas pour le plai­sir de par­ler. Même si je sais être très ba­varde ! Alors, oui, un jour je me ma­rie­rai, un jour j'au­rai un en­fant, mais laissez-moi le temps. Je ne suis pas pres­sée et puis... Hu­go se­rait si tri­ste ! »
JEAN-MARC LOUBIER
PHOTO MANO

"La télé est un outil magique"